lundi 3 décembre 2012
CE QUI FAIT LA FIERTÉ DE KATY PERRY.
Jamais dans l'histoire de la musique pop une artiste n'a connu un début de carrière aussi formidable. Avec son second album, elle s'est même offert le record de Michael Jackson (Thriller) en plaçant six chansons en première position du palmarès Billboard. En plus de lui décerner des trophées pour récompenser son travail, l'industrie du show business lui rend déjà hommage. Des hommages que l'on rend normalement à des artistes bien plus âgés. Dans les sondages grand public ou dans les classements des magazines pour hommes, elle n'est pas loin non plus des premiers rangs au palmarès des femmes les plus belles et les plus sexy de la planète. Mais ce n'est pas cette gloire, aussi immense et fulgurante soit-elle, qui rend le plus fière la princesse du pop Katy Perry.
Âgée seulement de 28 ans, la super star au look flamboyant, née à Santa Barbara, a déjà atteint le but qu'elle s'était fixé à l'aube de la vingtaine en se lançant à la conquête de Los Angeles, après avoir abandonné l'école quatre ans plus tôt. La jeune Katy avait confié à ses parents qu'elle désirait faire quelque chose de spécial de sa vie, en suivant un chemin à nul autre pareil. Qu'elle ait réalisé son rêve aussi rapidement témoigne de sa grande ténacité, d'une vision fantastique, d'un pouvoir de persuasion énorme et d'un talent exceptionnel ancré dans une imagination fertile et un don hors de l'ordinaire pour la création.
Évidemment, son physique avantageux, qu'elle sait mettre en valeur, a été également un atout important dans sa vie professionnelle, mais toutes ses qualités ne lui ont pas facilement ouvert les portes de ces grandes compagnies de disques qui ont les moyens et les ressources pour créer de toutes pièces une super vedette. En fait, malgré son audace et son potentiel artistique certain, Perry s'est heurtée à des portes closes, à des refus dédaigneux ou elle a dû accepter des propositions décevantes lorsqu'elle a tenté de décrocher ses premiers contrats dans l'industrie de la musique. À sa place, bien d'autres aspirants-artistes auraient lancé la serviette et renoncé à leur rêve. Elle a plutôt redoublé d'efforts en retournant sur le terrain et en chantant partout où un public voulait bien l'entendre, que ce soit dans des bars ou des hôtels. En espérant, bien sûr, que des personnes influentes du monde du spectacle soient dans l'assistance, par hasard ou par curiosité, afin qu'elles découvrent son talent.
Parfois, si vous ne pouvez convaincre les puissants décideurs des grosses compagnies de vous accorder une chance, il se peut que vous ayez réussi à impressionner tout de même des gens de leur entourage. Ce fut le cas de Angelica Cob-Baehler, une ex-directrice de la publicité chez Columbia, qui, un bon jour, persuade son patron, Jason Flom, de EMI's Capital Records, d'écouter des enregistrements de Katy Perry. On est en 2007. Les dirigeants de EMI décident de faire confiance à cette jeune chanteuse qui semble avoir du cran et qui démontre une foi inébranlable en ce qu'elle peut accomplir. Ce sera la meilleure décision de l'histoire récente de l'entreprise. Perry deviendra le porte-étendard et le fer de lance de EMI. En peu de temps, EMI produit le premier vrai album (ONE OF THE BOYS) de sa jolie recrue. Il connaît rapidement le succès (près de quatre millions de copies vendues) grâce à des tubes dynamiques ("I Kissed a Girl", "Hot N' Cold", "Waking Up in Vegas"). Les débuts sont donc plus que prometteurs, mais on a encore rien vu...
En 2010, avec son nouvel album "Teenage Dream", Katy Perry se hisse à des sommets jamais atteints par une chanteuse populaire. Son succès et sa popularité explosent. On l'entend et on la voit partout. En une année, ses spectacles, ainsi que ses ventes de chansons et de disques génèrent 44 millions de dollars de revenus. Ses nominations se multiplient aux différents galas de l'industrie du spectacle et de la musique. Un milliard de visiteurs ont vu ses vidéos sur You Tube. C'est une des artistes qui "draine" le plus d'admirateurs sur les réseaux sociaux. Ses entreprises commerciales (ligne de parfums, cosmétiques et produits de beauté) sont florissantes. Mais elle refuse de se laisser avaler par ce succès-monstre. Elle garde les pieds sur terre et ne joue pas à la diva, comme le font bien des étoiles moins brillantes qu'elle. Elle n'est pas du genre à se faire attendre à ses rendez-vous. Elle se pointe au travail, un peu comme n'importe laquelle ouvrière, sans faire de chichi et sans gardes du corps ! Elle respecte ses engagements. Elle est exigeante mais pas "chiante". Bref, dans la vie quotidienne, loin des feux de la rampe, c'est une jeune femme "normale". C'est ce qui fait le plus sa fierté. Cette humilité contraste incroyablement avec sa présence scénique, qui ressemble plus à un feu d'artifices avec ces décors hauts en couleurs, ces effets spéciaux extravagants, les costumes étincelants de fille-bonbon de la colorée chanteuse ainsi que ses cheveux aux teintes surprenantes !
Pour se prémunir des affres du monde fou du show business, Katy ne sort pas beaucoup dans les endroits huppés fréquentés par les autres vedettes. Elle a gardé les mêmes ami(e)s qui l'accompagnaient lorsqu'elle a décidé de se rendre à Los Angeles pour se faire connaître et réaliser ses rêves d'artiste. Elle se préoccupe peu des paparazzis et de la presse à potins. Elle adopte une attitude "zen" face à la jalousie et à la méchanceté qui caractérisent une partie du milieu artistique de Hollywood. Sa philosophie, c'est que le temps se charge de vite reléguer dans l'oubli les cancans, les mensonges et les attaques personnelles à son sujet ou au sujet des membres de sa famille. Katy n'a pas de temps à perdre à répondre à ces médisances qui ne valent pas la peine qu'on s'en occupe.
Autant que possible, Katy Perry tient à préserver sa vie privée. C'est ainsi que, malgré les nombreuses spéculations des chroniqueurs des médias ou des commentateurs sur les réseaux sociaux, elle ne s'est pas étendu sur les raisons de son divorce (en juillet 2011) d'avec l'acteur anglais Russell Brand. Elle-même prend bien garde de ne pas se prononcer sur les relations de couple des autres vedettes de la colonie artistique. «Personne ne sait réellement ce qui se passe (dans ce genre d'histoires) exceptées les deux personnes concernées» se contentera-t-elle d'indiquer. Ce que l'on sait cependant, c'est que le naufrage de son court mariage lui a fait énormément de chagrin. Dans le film PART OF ME qui a paru sur les écrans de cinéma l'été dernier, et qui comporte des éléments documentaires et biographiques sur Katy Perry, on peut apercevoir la chanteuse pleurant en arrière-scène durant sa tournée de spectacles de l'an passé. Ces larmes et ce désarroi apparent correspondent justement à la période du divorce. Dans PART OF ME elle explique qu'elle a dû se faire violence et se ressaisir malgré sa grande peine d'amour. Katy a réalisé que ses problèmes personnels ne devaient pas affecter ses performances sur scène. Les spectateurs qui remplissaient ses salles n'avaient pas payé pour voir et entendre une chanteuse triste et déprimée offrir un show qui ne répondait pas à leurs attentes. "The show must go on", comme on dit dans le métier... Mais il paraît que son ex-conjoint, Russell Brand, a protesté parce qu'il estimait qu'il passait pour le méchant dans ce passage du film montrant la jolie Katy en pleurs.
Perry misait beaucoup sur PART OF ME pour accroître encore davantage sa popularité, un peu comme Justin Bieber l'avait fait en 2011 avec le film en 3D intitulé NEVER SAY NEVER. Mais alors que ce portrait du célèbre jeune chanteur canadien a rapporté des recettes de près de 100 millions de dollars, PART OF ME n'a pu faire mieux que des revenus aux guichets d'un peu plus de 25 millions de dollars. Les deux productions cinématographiques ont nécessité un investissement semblable, soit environ 12 ou 13 millions de dollars. Perry croyait tellement à ce projet qu'elle y a contribué à la hauteur de deux millions de dollars de son propre portefeuille. Vus les résultats, par rapport aux attentes, PART OF ME peut être qualifié de demi-succès ou de déception. Généralement, Katy a un bon flair en ce qui concerne ses projets artistiques. Elle connaît bien son public et elle sait instinctivement ce qui peut lui plaire. Ses fantasmes artistiques coûtent cher à réaliser, et ils effraient souvent son gérant et les producteurs qui travaillent chez EMI. Par exemple, son numéro présenté aux Much Music Awards (ci-dessous) le 17 juin dernier, a coûté $ 200 000. Mais jusqu'ici, ce genre d'extravagance a rapporté de gros bénéfices en faisant toujours avancer la carrière de cette audacieuse "show girl" dont l'arbre généalogique comprend des racines portugaises. Malgré leurs craintes en ce qui a trait à l'ampleur des moyens qu'ils déploient pour satisfaire les créations de Perry, les producteurs qui oeuvrent chez EMI ont appris à ne jamais parier contre les idées "flyées" de leur protégée. Katy estime personnellement qu'elle est "efficace" dans l'art de concevoir de bons numéros ou de belles mises en scène.
Il va sans dire que même si votre cote de popularité est à son zénith, vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Il y a des gens qui ne comprennent pas ou n'acceptent pas que cette jeune femme, qui a pourtant grandi dans une église, à cause de ses parents qui sont tous les deux des pasteurs du mouvement religieux "Born Again Christians", soit aussi sexy et écrive des chansons dont certaines paroles sont particulièrement osées et provocantes. On montre aussi du doigt certaines images de ses vidéos clips, les pochettes de ses albums et quelques affiches sur lesquelles Perry est presque complètement nue. Quand on lui fait part de ces critiques, la "California gurl" répond par un clin d'oeil coquin et un sourire entendu. Elle est loin d'être la première ou la dernière à se forger une image de femme sexy. Déjà dans les années 1940 ou 1950, on accusait certaines chanteuses américaines d'être obscènes parce qu'elles montraient un peu trop leurs jambes. Perry n'est pas plus indécente que Britney Spears, Miley Cyrus ou autres Beyoncé...
Les parents de Katy Perry ne sont certainement pas d'accord avec tout ce que dit ou fait leur célèbre fille, mais ils l'aiment comme ils aiment leurs autres enfants. Il y a des gens qui pensent que l'interprète de la chanson I KISSED A GIRL est devenue une mauvaise fille ou une dévergondée en réaction contre l'éducation trop stricte ou trop sévère imposée par ses parents religieux. Cela ne fut absolument pas le cas, jure Perry. Elle n'est certes pas une fervente catholique pratiquante mais elle a conservé une base spirituelle et une foi en Jésus, comme l'atteste le tatouage situé sous son poignet gauche. Si Katy prie régulièrement, c'est pour demeurer humble et honnête. La faveur qu'elle demande à Dieu, c'est de ne pas basculer dans la vanité du monde artificiel et superficiel du faux paradis hollywoodien. Perry n'oublie pas non plus que c'est en chantant dans une église qu'elle a découvert sa voix, alors qu'elle n'était encore qu'une adolescente. À 16 ans, elle a même fait un album "gospel", mais il n'a pas retenu l'attention du public. Quatre années plus tard, les Disques Columbia vont la jumeler avec THE MATRIX, l'équipe d'auteurs-compositeurs qui a notamment écrit et mis en musique des tubes comme "Complicated" et "Sk8ter Boi" pour Avril Lavigne. En résultera un album, sous le nom de THE MATRIX, qui restera sur les tablettes avant de sortir sur le marché en 2009, après que Perry soit devenue une star.
Les années qui ont précédé la mise en orbite de la fabuleuse carrière de Katy Perry ont été difficiles. Avant de se tailler une place dans le monde du show business, elle avait accumulé pas mal de dettes envers sa famille et envers son premier gérant, Bradford Cobb, un homme affable et gentil, natif du Mississipi, qui croyait beaucoup en elle. Il est venu souvent au secours de sa protégée en signant des chèques pour payer un mois de loyer en retard ou effectuer un paiement pour éviter qu'elle se fasse saisir sa Volkswagen Jetta noire. À un moment donné, Katy devait $ 20 000 à son mentor.
Cobb avait vu juste. Katy Perry était un diamant brut qui n'avait besoin que d'un peu de taillage et de polissage pour révéler toute sa valeur. Si certains gros bonnets de l'industrie de la musique ont d'abord refusé de l'aider parce qu'elle n'avait rien prouvé et parce qu'ils n'aimaient pas son approche directe et son franc parler, les professionnels qui ont ensuite travaillé avec Katy ont apprécié son caractère passionné et sa volonté de bien faire les choses. Son souci du détail, ses remarques et ses suggestions judicieuses, sa fiabilité et sa ponctualité, et le don qu'elle a de trouver toujours la meilleure solution à un problème donné, font de cette jeune femme intelligente une perle rare pour le travail en studio. Que ce soit pour des enregistrements, des numéros devant public ou le tournage de vidéos, les gens de l'entourage de Katy Perry savent qu'elle aura préalablement fait ses devoirs et qu'elle sera prête à donner le meilleur d'elle-même. Elle sera en forme et bien éveillée contrairement à certaines autres vedettes qui ont la fâcheuse habitude de se présenter au travail en retard et mal en point, après avoir trop traîné dans les clubs de nuit.
Même si elle a été écorchée par un divorce éprouvant, Katy Perry croit toujours en l'amour et au mariage. Elle fréquente présentement John Mayer et compte bien faire vie commune avec lui. La chanteuse, qui nourrit aussi un amour obsessif pour la race féline, prépare également un nouvel album qui devrait sortir l'été prochain. Il sera intéressant de découvrir quelle orientation elle donnera à ce matériel tout frais. Poursuivra-t-elle dans la même veine "sucrée" qui a fait son succès ? Ou bien nous surprendra-t-elle en empruntant une voie insoupçonnée ? Peu importe où son imagination fertile et son heureuse inspiration la guideront, bien téméraires seraient ceux qui oseraient parier contre elle !
mercredi 18 juillet 2012
IL Y A 50 ANS, DANS SON FAMEUX BIKINI BLANC, URSULA ANDRESS SORTAIT DE LA MER POUR ENTRER DANS L'HISTOIRE.
Il faut se replacer dans le contexte de l'époque pour saisir toute l'ampleur du choc causé par cette célèbre scène cinématographique, une des plus marquantes et des plus "sexy" de l'histoire du 7e art. Cet extrait du premier film de la série des James Bond (James Bond contre Dr No, 1962) ressemble à un rêve nimbé de beauté, de grâce et de poésie, et, d'après des sondages, il demeure le plus mémorable de tous les films d'espionnage et d'action créés à partir de l'oeuvre de l'écrivain britannique Ian Fleming. Il y a 50 ans, au son d'un calypso envoûtant, dans le décor enchanteur de la plage Laughing Waters, au nord de la Jamaïque, une nouvelle actrice, belle comme une déesse, la Suissesse Ursula Andress, sortait de la mer des Caraïbes, en tenant des coquillages dans ses mains. Ces "sculptures maritimes" s'harmonisaient parfaitement avec le bikini blanc super sexy porté par cette beauté au corps ruisselant, paré de perles de soleil.
Cette apparition, ce moment de grâce, ce personnage de Honey Ryder (une plongeuse qui recueille des coquillages), habiteront les rêves torrides des hommes des années '60. Cette scène déterminera aussi la suite de la vie et de la carrière de cette séduisante débutante, issue d'une famille protestante d'origine allemande. Peu habitués à voir sur grand écran, et dans toute sa splendeur, une telle beauté si légèrement vêtue, les cinéphiles anglais seront très impressionnés et ils feront preuve d'humour en donnant le surnom de "Ursula Undress" à la nouvelle "pin up". À noter que la voix du personnage de Honey Ryder, dans James Bond contre Dr No, était doublée par Nikki van der Zyl, car au début de la carrière cinématographique de mademoiselle Andress, son anglais était imparfait et elle avait un fort accent allemand. Et dans cette scène si célèbre, lorsqu'elle entonne une chanson, sur la plage, c'est la voix de Diana Coupland que l'on entend, en réalité. Autre supercherie, le bronzage, qui rehausse encore davantage la beauté du corps de l'actrice suisse, a été amplifié artificiellement par les techniciens du film.
Comme Marilyn Monroe, dans la décennie 1940, et, plus tard Brigitte Bardot, Raquel Welch et Gina Lollobrigida; Ursula Andress deviendra un sexe symbole, une ensorceleuse de la gent masculine. Son succès fulgurant arrive presque en même temps que l'émancipation de la femme et la révolution sexuelle qui l'accompagne. La façon spectaculaire avec laquelle cette ravissante Bernoise mettra en valeur cet épatant bikini blanc, (qu'elle aurait dessiné elle-même et qui s'est vendu pour $ 59 755 aux enchères, en 2001), aidera à populariser ces minuscules costumes de bain, tout en ébranlant quelques tabous imposés par la religion et les "bonnes moeurs" de l'époque. Jugé indécent après sa création en 1946, par l'ingénieur français Louis Réard, le bikini n'était guère en vogue avant que la puissance de l'imagerie cinématographique contribue à changer les choses, dans les sociétés les plus évoluées des pays occidentaux. Mais, dans le fond, ce mouvement populaire n'était que le prolongement de l'immense soif de liberté qui s'est manifestée après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Comme toutes les grandes vedettes et tous les "monstres sacrés" qui sont entrés dans la légende, Ursula Andress baigne encore aujourd'hui, à 76 ans, dans une aura où il est parfois ardu de distinguer le vrai du faux, et de séparer les rumeurs des faits historiques. Disant ne jamais cesser de s'étonner de la chance extraordinaire qui a fait d'elle une femme comblée par une vie passionnante, enrichie d'expériences captivantes et de rencontres avec des personnes exceptionnelles, l'ancienne actrice, retraitée depuis longtemps, préfère maintenant demeurer loin des objectifs de caméras afin que le public garde en mémoire de belles images et de bons souvenirs d'elle. Parce qu'elle a toujours soigné son apparence et qu'elle a eu recours à la chirurgie plastique, Ursula a pu conserver sa beauté légendaire jusqu'à un âge avancé. Mais lorsqu'elle regarde les photographies qui témoignent de sa jeunesse, l'inimitable ex-Bond Girl fait remarquer, avec humour, qu'en ce temps-là, se faire belle était beaucoup plus facile et rapide que ce l'est aujourd'hui, dans sa vieillesse !
Ces dernières années, ses apparitions publiques se sont surtout limitées aux interventions qu'elle a faites pour sensibiliser la population à l'ostéoporose, une maladie insidieuse dont elle est atteinte. Elle redoute de perdre sa santé car elle a toujours été une femme active : «Je serais misérable si je devais rester au lit. Je serais embarrassée et insupportable si quelqu'un devait avoir soin de moi. Si je ne peux être active, je veux partir...»
Le cinéma, c'est bien fini pour elle, sauf, peut-être, si on lui offrait un rôle dans un film sur l'art... De nos jours, déplore-t-elle, il y a trop de violence et d'effets spéciaux sur les grands écrans. Produire de bons films, ça coûte beaucoup trop cher. Autrefois, on pouvait faire des films d'action remplis d'aventures, avec juste ce qu'il fallait comme effets spéciaux. On mettait l'accent sur des intrigues pas trop compliquées mais qui se tenaient bien.
Toute sa vie, Andress a gardé le culte du beau. Elle a d'ailleurs étudié la peinture, la sculpture et la danse, à Paris. C'est encore une collectionneuse très passionnée. Elle adore faire le tour des antiquaires et des marchés aux puces, partout où elle va. C'est son passe-temps favori. Elle achète des meubles antiques, des tapis, des peintures, des cadres, de la poterie, de la porcelaine, des boiseries, etc. «Mon chez moi c'est le monde. Je vis un peu en Espagne, aux États-Unis, en Italie et en Suisse, et je collectionne des objets partout sur la planète - Shanghai, dans les Andes, Kuala Lumpur, Hongrie, Roumanie.» Ses nombreux séjours à l'étranger lui ont permis d'apprendre à parler couramment l'anglais, le français, et l'italien.
Si Ursula n'avait pas fait une carrière d'actrice, elle aurait été décoratrice ou designer d'intérieur. Elle possède tellement de pièces de collection qu'elle doit les remiser dans des entrepôts. Que des voleurs ne s'avisent pas de lui subtiliser des parties de son trésor. Quelques-uns l'ont déjà fait, et elle les a poursuivis pendant des mois, jusqu'à ce qu'elle les retrouve ! Une aventure digne de...James Bond !
Ursula Andress ne s'est jamais prise pour une grande actrice, même après avoir gagné un Golden Globe en 1964. Le cinéma ne représentait pas son principal point d'intérêt dans la vie. C'était davantage un moyen pour s'offrir la vie dont elle rêvait depuis toujours : voyager partout autour du monde, connaître un grand éventail de cultures authentiques, en vivant parmi les communautés locales. «Aujourd'hui, le monde est devenu si petit. C'est si triste que tout devienne pareil, que les traditions et les cultures différentes disparaissent.» Le Londres qu'elle a connu et aimé, dans les années '60, n'existe plus. «J'ai bien apprécié Londres dans les années '60. Tout y était plaisant. C'était une ville heureuse, une ville anglaise. Mais maintenant il n'y a plus d'Anglais dans Londres», s'exclame-t-elle, dépitée... Parce que les humains détruisent la nature et ne font pas attention à leur environnement, Ursula n'est guère optimiste pour l'avenir.
Fille d'un diplomate allemand, qui a été expulsé de la Suisse et qui a disparu durant la Deuxième Guerre Mondiale, Ursula a vécu une partie de son enfance sur la ferme de son grand-père, un homme austère et autoritaire. Enfant très timide, elle rêvait de liberté. Dès sa pré-adolescence, elle se rendait compte du pouvoir d'attraction qu'elle exerçait sur les garçons quand elle se rendait à la piscine publique ! Plus tard, à 17 ans, après être retournée dans le canton de Berne, là où elle est née, Andress séduit l'acteur français Daniel Gélin, venu tourner, dans les parages, L'Affaire Maurizius, du réalisateur Julien Duvivier. Celui-ci, accompagné de son équipe, avait fait du repérage à l'école que fréquentait Ursula. Cette dernière avait d'ailleurs servi de guide à la troupe d'acteurs et d'actrices du long métrage. Gélin tombe amoureux d'elle et l'entraîne ensuite avec lui à Paris. Elle le suivra aussi à Rome, où il sombrera bientôt dans la toxicomanie, ce qui brisera sa relation avec Ursula.
Après avoir tenu quelques rôles "accessoires" dans de petits films italiens, Ursula rencontre Marlon Brando et elle a une aventure passagère avec lui. L'acteur américain l'encourage à tenter sa chance à Hollywood. Ce qu'elle fera, mais sans grande conviction. Que ce soit pour apprendre les rudiments du métier ou la langue anglaise, Andress n'y met pas tous les efforts qu'il faudrait. De nature volage, bohème et aventureuse, cette brunette à la beauté insolente s'intéresse plus aux acteurs qu'à ce qu'ils font. Elle flirtera avec James Dean avant de succomber aux charmes de John Derek, qu'elle épousera à Las Vegas, en 1957. Le couple divorcera en 1966 et Ursula vivra ensuite une multitude d'aventures amoureuses avec d'autres acteurs (dont une relation assez tumultueuse avec Jean-Paul Belmondo). Andress expliquera ce besoin constant de changer de pays et d'amants, par son caractère assez bouillant de gitane. Cette facette de sa personnalité contraste étrangement avec le manque d'expressivité et le style plutôt "glacial" ou "distant" de son jeu d'actrice. Loin des plateaux de tournage, c'est une nomade curieuse, à la recherche du changement et de nouveaux horizons. Cette "bombe sexuelle", mesurant 1 mètre 65 (5 pieds, cinq pouces), a la bougeotte, et elle mourrait d'ennui si on la condamnait à faire du "sur place".
Cinq ans après le mariage d'Ursula, et deux semaines avant le début du tournage du film James Bond contre Dr No, les producteurs n'ont toujours pas trouvé l'actrice qui jouera le personnage de Honey Ryder. Ils tombent par hasard sur une photo appartenant à John Derek et qui, selon la légende, montrait sa femme, Ursula Andress, très légèrement vêtue, dans un concours de t-shirts mouillés ! Les directeurs du film lui offre le rôle de Honey Ryder sans même l'avoir rencontrée ! La jolie jeune suissesse hésite avant d'accepter. Enthousiasmé par la qualité du scénario de ce premier James Bond, son ami Kirk Douglas la convainc de saisir cette belle opportunité, qui lui rapportera $ 10 000 et...une célébrité instantanée ! Elle devient alors rapidement la femme la plus désirable et la plus photographiée au monde. Du coup, elle met la barre très haute pour toutes les autres Bond Girls qui vont lui succéder, sans jamais la surpasser, dans le coeur des cinéphiles britanniques. En 1965, elle pose nue pour la revue PLAYBOY, au grand plaisir de ses nombreux admirateurs ! Quand on lui demande pourquoi elle a osé faire ça, elle répond tout simplement : «C'est parce que je suis belle»...
Ursula Andress a toujours su que, si on lui avait confié des rôles au cinéma, c'était en raison de ses attributs physiques. Après son expérience avec PLAYBOY, ce sera encore plus flagrant. Ils seront rares les films où on n'exigera pas qu'elle joue au moins une scène de nudité. Ursula acceptera cette situation sans se plaindre, consciente qu'elle est devenue un sexe symbole, et que ce statut la cantonne dans des rôles reliés à sa réputation. Il faut spécifier qu'elle-même ne s'estimait pas assez solide ou compétente pour jouer de grands rôles : «J'ai choisi de faire des films légers et drôles ou des films d'action, à l'exclusion de films dramatiques et psychologiques, par pudeur, par peur, par manque de confiance.» (...) «M'engager tout entière dans un film où il faudrait que j'apporte des sentiments personnels, une partie de mon âme, cela me fait peur.» Andress a parfois rompu des engagements avec des maisons de production (entre autres, Paramount) quand on a voulu faire d'elle quelqu'un qu'elle n'était pas...
Finalement, son rôle le plus important sera celui de mère. À partir des années '80, après la naissance de son fils unique (Dimitri, dont le père est l'acteur Harry Hamlin) Andress délaissera progressivement son métier, en se contentant de quelques rôles épisodiques à la télévision et au cinéma, en Europe. En ce temps-là, accoucher d'un enfant, à l'âge de 43 ans, c'était rare et mal vu. Mais la nouvelle mère n'était pas du genre à faire les choses comme les autres. Libre de ses actes et de ses opinions, souvent controversées, Ursula n'a jamais craint d'aller à contre-courant de la société bien-pensante... Ce qui comptait vraiment pour elle c'était d'être honnête, heureuse et de vivre sa vie.
Ursula Andress a côtoyé les plus grandes stars de son époque. Elle a même joué dans un film, aux côtés d'un certain Elvis Presley... On a rapporté que le "King" du Rock & Roll était tellement intimidé par cette femme "super sexy", qu'il était affolé à l'idée de devoir enlever sa chemise devant elle. Andress se souvient de leur rencontre : «Au début, je ne l'aimais pas. Vous savez, vous jugez les gens sur ce que vous avez lu à leur sujet. Mais Elvis était adorable, si gentil, aimable et affable. Nous sommes ensuite demeurés des amis. Je le voyais une ou deux fois par année. Mais c'était un être tourmenté...»
C'est fascinant de songer qu'une scène de film puisse avoir un impact aussi fort que celle qui a fait d'Ursula Andress un sexe symbole, en 1962. Mais cette Suissesse sensuelle n'était pas n'importe qui. On se souviendra encore d'elle dans cinquante ans... Inoubliable, comme le chantait Nat King Cole...
dimanche 12 février 2012
L'AMOUR DE SON MÉTIER SAUVERA-T-IL LINDSAY LOHAN DE L'AUTO-DESTRUCTION ?
Que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises raisons, l'actrice américaine Lindsay Lohan attire toujours l'attention des médias, des paparazzis et du public. Même si, au cours des dernières années, diverses démêlées avec la justice l'ont éloignée des plateaux de tournage, celle que l'on surnomme LiLo ne manque pas de faire réagir les gens à chacune de ses sorties, que ce soit lors d'évènements officiels ou simplement lorsqu'elle va à la plage. En décembre dernier, le magazine PLAYBOY a fracassé des records de vente en mettant en vedette une Lindsay Lohan nue, grimée en Marilyn Monroe. Hugh Hefner, le président fondateur de la célèbre revue, s'est dit surpris que sa publication se soit retrouvée en rupture de stock pour ce numéro affichant une photo coquine de LiLo à la une. Il espère que ce succès de vente, pour lequel la "mauvaise fille" du cinéma américain a reçu un cachet de un million de dollars, l'aidera à relancer sa carrière et à remettre de l'ordre dans sa vie, comme ce fut le cas pour Drew Barrymore, il y a dix-sept ans. Ébranlée par ses récentes condamnations pour vol et conduite en état d'ébriété, Lohan a confié que cette fameuse séance de photographies pour PLAYBOY lui avait permis de reprendre confiance en elle. Consciente des embûches et des difficultés qui l'attendent dans ses tentatives pour chasser ses démons intérieurs et retrouver la confiance des producteurs de films, Lindsay assure qu'elle va tout faire pour y arriver. On apprenait il y a un mois, qu'elle essaie présentement de mériter le premier rôle d'un téléfilm sur la vie d'Elizabeth Taylor. À voir la photo ci-dessus, prise il y a quelques années, LiLo, par son physique et surtout ses admirables yeux bleus, pourrait incarner à l'écran ce monstre sacré qu'était la flamboyante "Liz". Mais voilà, après sept ans d'abus d'alcool et de drogues, après autant d'années de mauvaise conduite et de folie dans les boîtes de nuits, après ses condamnations judiciaires et l'annulation de plusieurs contrats pour des rôles au cinéma, Lohan manque de crédibilité et on se demande si elle a encore le talent pour se glisser avec brio dans la peau de tels personnages, dans des productions onéreuses et risquées.
On s'interroge et on s'inquiète d'autant plus au sujet de l'actrice New Yorkaise de 25 ans, après l'avoir vue la semaine passée lors d'un gala de charité pour AMFAR (photo ci-dessus). Alors que ses fans, ses admirateurs et les personnes qui l'aiment espéraient que LiLo reprenne le bon chemin et recouvre la santé, comme elle avait d'ailleurs promis de le faire, ils ont plutôt vu l'image d'une femme passablement décrépite, paraissant le double de son âge. En fait, elle était méconnaissable. Rien à voir avec ses clichés de PLAYBOY, probablement retouchés et "maquillés". Après avoir commis des excès de toutes sortes pendant trop longtemps, autant son moral que son corps en ont payé le prix. Pour corriger les ravages que ses abus lui ont fait subir, voilà que Lohan abuserait maintenant...de la chirurgie plastique. Mais aucune intervention esthétique ne peut masquer les défauts de son visage souvent bouffi, ses traits tirés, sa peau étirée, ses seins tombants, les traces d'usage de botox (front) et de restylane (lèvres), son nez amoché, et ses rides (front, cou). Ses yeux cernés ont également perdu l'éclat et la vivacité d'autrefois. Sa mauvaise mine fait craindre le pire, c'est-à-dire, la voir connaître le même triste sort que d'autres artistes au talent exceptionnel comme Amy Winehouse, Whitney Houston et son idole Marilyn.
Car oui, comme bien des enfants prodiges qui ont mal tournés, Lindsay Lohan était promise à un brillant avenir autant comme actrice, que comme chanteuse et mannequin. Jusqu'à ses dix-huit ans (la photo ci-dessus la montre à cet âge, à la première du film MEAN GIRLS), LiLo avait brillamment parcouru beaucoup de chemin après déjà quinze ans de carrière artistique. Lorsqu'elle déclarait vouloir gagner un Oscar avant d'avoir trente ans, on pouvait croire que cet objectif était réalisable si elle décrochait le bon rôle au moment propice. Cette splendide jeune femme aux origines italo-irlandaises avait de qui tenir puisque sa mère Dina avait été elle-même chanteuse et danseuse. Mais en arrivant à l'âge adulte, Lindsay a plutôt bifurqué vers les mauvais penchants de son père Michael, un trader malhonnête de Wall Street qui a eu de nombreux ennuis avec la justice. Le divorce de ses parents l'a aussi perturbée. C'est à partir de ce temps-là que la jeune femme s'est mise à avoir des problèmes de comportement et à devenir dépendante de l'alcool et des drogues. Se disant incapable de gérer son stress et son insécurité, ayant peur de la solitude et de dormir seule, elle se met alors à fréquenter les clubs de nuit et des ami(e)s peu recommandables. Elle prend la néfaste habitude de s'enivrer, fume beaucoup trop (elle avait commencé dès l'âge de 15 ans), et laisse libre cours à une bisexualité débridée.
Ce train de vie malsain aura évidement des conséquences malheureuses sur sa carrière artistique qui était pourtant si florissante autant dans le domaine musical (albums à succès), qu'au cinéma et dans les magazines de mode. En 2004, elle est victime d'une infection au foie causée par le stress. Faisant la fête très tard dans la nuit, elle arrive en retard sur les plateaux de tournage de films, de publicités ou d'émissions de télévision. Son talent et ses aptitudes incitent ses employeurs à être d'abord compréhensifs, tolérants et patients avec elle. Mais bientôt ils se lassent et lui font de moins en moins confiance. Ils ne sont pas les seuls à être ainsi indisposés par ses impairs et son manque de discipline. Des acteurs chevronnés comme Jack Nicholson et Morgan Freeman font même ajouter à leurs contrats des clauses stipulant qu'ils refusent de jouer avec Lindsay Lohan. Ils n'hésiteront pas à en rajouter, allant jusqu'à déclarer que LiLo est une honte pour la profession...
Le plus gros défaut de Lindsay Lohan, et elle le confesse elle-même, c'est qu'elle est têtue comme une mule. Il suffit qu'on lui dise de faire une chose pour qu'elle fasse exactement le contraire. Par exemple, le 4 janvier 2007, après qu'elle ait subi une appendicectomie, ses médecins l'avertissent de ne plus boire d'alcool. Le soir suivant sa sortie de l'hôpital, elle est vue en train de faire la fête dans une boîte de nuit de Los Angeles. Et avec des partenaires de party comme Paris Hilton, Nicole Richie, Rumer Willis, Ashlee Simpson et Simon Cutmore, c'est certain qu'elle ne boira jamais de l'eau ou du Perrier dans ces soirées toujours bien arrosées. Et lorsqu'elle est saoule ou/et intoxiquée, elle devient un danger public. Cherchant à fuir les paparazzis, qu'elle déteste plus que tout, et qui veulent sans cesse la photographier pendant qu'elle fait des bêtises ou quand un "accident" vestimentaire expose sa plantureuse poitrine (elle a toujours nié avoir des implants mammaires) ou son entre-jambes, Lohan prend souvent le volant dans un état qui ne lui permet pas de conduire son véhicule correctement. Ce comportement irresponsable a eu pour conséquences de l'impliquer dans de multiples accidents et de la conduire à quelques reprises devant les tribunaux. C'est presque un miracle qu'elle n'ait tué personne ou qu'elle n'ait pas elle-même perdu la vie lors de ces accidents. Malgré trois cures de désintoxication et de nombreuses participations à des réunions d'Alcooliques Anonymes, malgré ses condamnations à des travaux communautaires ou à une peine de prison pour le vol d'un collier (en fait, elle a été libérée sous caution et elle n'a passé que 84 minutes derrière les barreaux), malgré ses promesses et ses efforts de réhabilitation, LiLo semble encore incapable de régler ses problèmes de dépendance et de comportement.
Cette femme sexy de cinq pieds cinq pouces (mensurations 36-26-32), jadis adulée, que l'on a pu voir apeurée et en larmes durant ses procès, au cours des derniers mois, est tombée de haut. Avant sa déchéance, cette rouquine à la peau pigmentée était une reine de beauté qui se classait avantageusement aux palmarès des femmes les plus jolies et les plus sexy des revues pour hommes (FHM, MAXIM). À 19 ans, en 2005, elle est devenue la plus jeune femme à voir sa silhouette être "immortalisée" au Musée de cire Tussaud. Pour obtenir ses services, avant que sa réputation se ternisse, les financiers de l'industrie du cinéma lui consentaient de mirobolants contrats de 7 millions de dollars par film. Cette grande fan de Angelina Jolie maintenait sa bonne forme physique en faisant de la gymnastique, de la bicyclette, de la natation, du patinage sur glace ou sur roues alignées. Ce n'est pas par manque d'intelligence qu'elle a pris le chemin de la délinquance. À l'école, elle excellait en mathématiques et en sciences, et elle collectionnait les notes "A". Comme bien d'autres enfants surdoués, elle a succombé à la pression ainsi qu'aux pièges de la gloire et de la fortune. Au sortir de l'adolescence, avec tous ces succès et ces tonnes d'argent, Lindsay avait le sentiment qu'elle pouvait tout se permettre et tout s'acheter ! Acheteuse compulsive, elle pouvait dépenser un million de dollars par année dans les magasins. Elle a même eu recours à un traitement par hypnose pour se défaire de cette manie.
Ce tempérament fougueux, ce caractère libertaire, Lindsay Lohan les a traduits en paroles dans ses chansons (notamment dans ses titres RUMORS et I DECIDE). Oubliant que la liberté absolue dont elle se réclamait pouvait attenter à la liberté et à la sécurité des personnes de son entourage lorsqu'elle perdait le contrôle de ses actes. Contradictoirement, en devenant esclave de la drogue, de l'alcool et du sexe, Lindsay Lohan s'est éloignée de son idéal de liberté. Être une vedette, c'est vivre constamment dans l'oeil du public et sous les "flash" des projecteurs et des photographes. C'est la rançon de la gloire, il faut l'assumer et savoir vivre avec. Si son entêtement à mal se comporter a été la bête noire de LiLo au cours des dernières années, cet aspect "tête dure" pourrait devenir sa planche de salut si elle tourne cette énergie négative en sa faveur pour atteindre le but qu'elle s'est fixé : prouver qu'elle n'est pas qu'une fille de party en gagnant un Oscar. Même si, à 25 ans, elle est encore jeune, le temps commence à presser afin qu'elle franchisse ce point tournant qui sauvera sa vie et relancera sa carrière. Beaucoup de gens l'aiment toujours et il se trouve peut-être encore des professionnels de l'industrie cinématographique qui sont prêts à lui donner une dernière chance de rédemption. Si c'est le cas, espérons qu'elle la saisira et qu'elle confondra les sceptiques qui pensent qu'elle est déjà finie...
Avec tout le battage médiatique qui a accompagné les déboires de LiLo ces dernières années, on a oublié qu'il n'y a pas si longtemps, elle a produit des choses intéressantes du côté de sa carrière de chanteuse. La voici dans un clip sulfureux de la chanson BOSSY...
lundi 7 novembre 2011
COWGIRLS CHARNELLES, MATERNELLES OU CRUELLES...
Encore de nos jours, il y a des "ranchers" de sexe féminin qui mènent ce genre d'existence trépidante. Lorsque vous les voyez marquer au fer rouge des veaux capturés dans les grands pâturages du sud-ouest américain, vous vous dites que ces femmes n'ont pas froid aux yeux mais qu'elles pourraient avoir affaire aux militants de PETA, cet organisme oeuvrant pour le traitement éthique des animaux. Aux yeux de ces protecteurs de la race animale, certaines pratiques des cowboys et des cowgirls sont cruelles, y compris la maltraitance des animaux de fermes lors des rodéos. Pour eux, pourchasser un petit veau ou un agneau dans une arène, le rabattre au sol pour lui attacher les pattes ensemble, constituent des actes barbares. Ils s'opposent également à ce que les cowboys ou les cowgirls frappent leurs montures à coups de fouet ou de cravache dans le but d'accélérer leurs courses. Plusieurs villes, dont San Francisco et Fort Wayne, en sont d'ailleurs venues à interdire carrément les rodéos sur leur territoire. D'autres cités, comtés ou états ont banni certaines épreuves de rodéos dans lesquelles les animaux peuvent subir des blessures ou du stress.
À côté de ces vraies cowgirls, il y a aussi d'autres amantes de la race chevaline qui, bien qu'elles aiment tout ce qui est western ou country, ne désirent que pratiquer simplement leur sport préféré : l'équitation. Quiconque a eu, comme moi, la très grande chance d'observer la complicité et l'amour qui unissent une amie ou une proche parente à son cheval, comprendront qu'il s'agit d'un des plus beaux spectacles que l'on puisse imaginer. Il faut surtout les observer quand elles prennent soin de leur bête. Lorsqu'elles les nourrissent, les lavent, les étrillent, les caressent, leur parlent doucement à l'oreille ou y vont d'une accolade tête contre tête. Il faut voir et entendre ces grosses bêtes, domestiquées mais toujours un peu sauvages, répondre à leur bienveillante cavalière par des regards doux, des saluts de la tête et des hennissements de contentement. Splendide ! Des moments attendrissants, remplis de poésie et d'une grande beauté... Tant la belle que la bête resteront inconditionnellement loyales et fidèles l'une à l'autre, jusqu'à ce que la mort les sépare...
Enfin, assez loin des amatrices d'équitation ou des cowgirls de ranch et de rodéo, il y a toutes ces jeunes femmes sexy, ces mannequins ou ces artistes féminins qui ont adopté la mode country pour associer leur beauté à la légende du rêve américain. Dans leur cas, "adopter" est un bien grand mot. On devrait plutôt parler d'adaptation. On se déguise en cowgirl en modifiant pas mal son costume traditionnel. On troque le chemisier ample à manches longues pour un t-shirt sexy, un bustier ou une blouse décolletée. On porte les fameux blue jeans, mais ceux des cowgirls "pin-up" ont tendance à être très courts ! Une légèreté totalement proscrite par les règlements de la WPRA (Women's Professional Rodeo Association) ! Il n'y a que les chapeaux, les ceintures et les bottes qui peuvent être comparables chez ces deux catégories de cowgirls et encore... Il est intéressant de savoir que ces deux aspects, l'aspect esthétique des reines du rodéo et l'aspect athlétique des compétitrices de rodéo, ont été présents côte à côte dès le début du XXe siècle. Déjà, à la fin du 19e siècle, le célèbre Buffalo Bill avait engagé quelques femmes pour son spectacle de cirque combinant des démonstrations de tirs d'armes à feu et des numéros d'équilibristes à cheval. Ensuite, jusqu'aux années 1930, les organisateurs de rodéos ont fait de plus en plus appel aux cowgirls en élargissant le nombre d'épreuves auxquelles elles pouvaient participer. Beaucoup de promoteurs limitaient toutefois le rôle de la gent féminine à celui de reine du rodéo pour servir leurs objectifs de promotion. En 1929, la mort de la cowgirl Bonnie McCarroll a cantonné encore plus les femmes dans ce rôle de "sweetheart". En chutant de son cheval, la malheureuse a vu un de ses pieds se coincer dans un étrier. Pendue à sa monture, elle a été traînée sur le sol autour de l'arène de rodéo. En prenant le contrôle de plusieurs rodéos importants, à cette époque, Gene Autry a interdit aux femmes de prendre part aux compétions, sauf à celle de la course à obstacles autour de barils.
Frustrées de n'être souvent que des décorations ou des femmes objets, les cowgilrs ont pris leur revanche après la guerre 39-45. Elles ont organisé des rodéos réservés exclusivement aux personnes de leur sexe. Modifiant et adaptant les règlements du rodéo selon leurs propres exigences, elles ont créé une association (la "Girls Rodeo Association") pour défendre et promouvoir leurs intérêts. Cette association est l'ancêtre de la "Women's Professional Rodeo Association" qui régit maintenant leurs activités. Le métier de cowgirl de rodéo est un peu en déclin ces dernières années. Les coûts de participation aux rodéos (notamment le transport et l'entretien des chevaux) ont beaucoup augmenté alors que la valeur des bourses remises aux gagnantes des épreuves de rodéo ne suffit plus à équilibrer leur budget. Seules celles qui ont la "vocation", et suffisamment de persévérance, continuent à courir les rodéos un peu partout dans l'Ouest nord-américain. Elles ont aussi bien souvent le support de leur conjoint ou de proches parents qui pratiquent aussi le même métier. Que l'on soit favorable ou indifférent à leur cause, il serait dommage d'assister à la disparition des vraies cowgirls. Mais si jamais cela se produisait, il nous resterait quand même leurs "caricatures", ces belles cowgirls sans cheval mais si agréables à regarder, dans les magazines ou les lieux publics de cette Amérique profonde nimbée de rêves et de légendes mythiques.
Quoi de mieux que la chanson "American Honey", du fameux groupe country Lady Antebellum pour accompagner ce diaporama des plus belles cowgirls américaines. Un régal pour les oreilles et les yeux !
dimanche 2 octobre 2011
DES BAVAROISES DE TOUTES LES RACES ET DE TOUTES LES COULEURS À L'OKTOBERFEST DE MUNICH !!
Un peu partout dans le monde, en berçant leur poupée, des millions de fillettes rêvent d'être des princesses. Des princesses ravissantes dans leur robe splendide, ornées de brillants et de bijoux. De jolies princesses dotées de pouvoirs magiques, vivant dans un univers enchanté. En vieillissant, ces rêves s'estompent dans la réalité moins poétique de la vie quotidienne. Mais au mois d'octobre, ce rêve redevient possible grâce à l'Oktoberfest ! Que ce soit à Munich en Allemagne, là où a commencé cette grande fête populaire il y a 200 ans, ou que ce soit dans l'un ou l'autre des nombreux pays où on a copié ce concept de festival de la bière, des filles ou des femmes de toutes les couleurs et de toutes les races vivent leur rêve de princesse aussitôt qu'elles se glissent dans leur dirndl, les fameux costumes traditionnels des bavaroises. Si ces tenues possèdent des caractéristiques bien définis, elles sont pourtant très variées à cause du choix infini de couleurs, de tissus, d'ornements, et de la façon de les porter ! Et ce rêve de petite ou de grande fille pourrait devenir un véritable conte de fée si, par hasard, ces nouvelles princesses des temps modernes rencontrent une ou plusieurs des célébrités qui fréquentent cet évènement international. Qui sait si le prince charmant ne va pas se trouver dans la joyeuse foule qui les entoure ?!
Encore une fois cette année, l'Oktoberfest de Munich a été un succès retentissant ! La semaine dernière, le maire de la ville, ainsi que les organisateurs de cette super fête de la bière ont dressé un bilan fort satisfaisant des activités qui ont pris fin le 3 octobre. Quelques 6,9 millions de visiteurs ont participé à cet immense "happening". Ils ont englouti pas moins de 7,5 millions de litres de bière. En cette période d'incertitude économique, les maîtres d'oeuvre de l'Oktoberfest craignaient un peu la réaction des participants car ils avaient haussé le prix du bock de bière (minimum un litre) à $ 12 l'unité. Apparemment, cette augmentation de coût n'a pas suscité trop de grogne parmi les consommateurs... Mais elle explique peut-être pourquoi 226 000 clients ont été arrêtés par des agents de sécurité en tentant de quitter les lieux de la fête avec le verre dont ils avaient si chèrement payé le contenu ! À ce prix-là, se sont-ils dits, le coût du verre vide devait être compris dans la facture ! L'an passé, d'ailleurs, tout le système de sécurité a été renforcé pour prévenir les vols, les bagarres et les agressions sexuelles. Comme quoi, le conte de fée peut parfois se transformer en cauchemar pour certaines princesses vulnérables... Malgré ces mesures de prudence, 58 batailles à coup de bocks de bière ont éclaté cette année dans les tentes géantes pouvant contenir chacune 10 000 convives. Six de ces altercations impliquaient des représentantes du sexe féminin... Les autorités de l'Oktoberfest redoutaient même des attentats terroristes à la voiture ou au camion piégé. C'est la raison pour laquelle elles ont fait installer 170 blocs de béton autour du site des célébrations.
Sur le site d'un évènement si gigantesque, où la consommation de produits de toutes sortes atteint des proportions incroyables, la gestion des vidanges n'est pas le moindre des problèmes. Chaque année, on ramasse environ 100 tonnes de déchets recyclables et 663 tonnes de déchets non recyclables. Et en faisant la cueillette de ces rebuts, les éboueurs "tombent" parfois sur une ou l'autre des "victimes" d'ivresse sévère, plongées dans un coma éthylique (777 en 2011) après avoir abusé des boissons alcoolisées. On les retrouve souvent couchées par terre ou en train de vomir dans les espaces verts bordant les lieux du festival. De plus en plus de ces personnes trop enivrées sont des femmes. Ces dernières années, elles consomment en effet davantage de bière, et on sait que, de par leur constitution physique, elles supportent moins bien l'alcool que les hommes. Les brasseurs de bière ont bien noté cette tendance de consommation à la hausse chez ces dames. Certains producteurs songent même à créer des bières spécialement destinées à la gent féminine. On parle même de bières roses ! De la bière rose ? Hiiiiiiii ! Allons donc ! Soyons sérieux !
Voici un montage audio-visuel montrant ces belles bavaroises, authentiques ou improvisées, qui vous en fera voir de toutes les couleurs, au rythme des chansons allemandes typiques de l'Oktoberfest. Peu importe leurs origines et leur nationalité, ces femmes de tous les pays ont la chance de concrétiser leurs rêves de princesse, dans la joie et la communion des coeurs ! N'est-ce pas justement cela que l'on fête et que l'on doit célébrer à l'Oktoberfest ?! Pour donner une idée de l'ambiance du tonnerre qui règne au cours de ce grand rendez-vous annuel, j'ai aussi joint une vidéo où on voit tout le monde s'éclater à l'occasion de cet important party. Trop de monde ? Peut-être aux yeux de certaines personnes... Mais plus il y a de fous, plus on s'amuse, non ?
lundi 11 juillet 2011
BYE BYE HUGH HEFNER : CRYSTAL HARRIS FÊTE SON MARIAGE "DÉCOMMANDÉ" !!!
Craignant de "subir" une existence enrégimentée, dans une perpétuelle ambiance de foire, la "playmate" Crystal Harris a tout simplement décommandé son mariage avec Hugh Hefner, le fondateur et éditeur de l'empire PLAYBOY, cinq jours seulement avant la cérémonie qui était prévue pour le 18 juin dernier. Soudainement, la pensée de vivre au domaine du vieil homme de 85 ans, entourée constamment d'une douzaine de ses copines en petites tenues, ne souriait plus à la blonde américaine de 25 ans, native de l'Arizona. Le jour même où elle annonçait la nouvelle de cette volte-face, Harris, qui avait été Miss Décembre 2009 dans la célèbre revue de Hefner, lançait son premier simple, CLUB QUEEN, à titre de chanteuse. Elle suivait ainsi les traces de son père Ray, lui-même chanteur et auteur de chansons, qui, en compagnie de sa femme, avait émigré aux USA à partir de l'Angleterre, avant la naissance de leurs enfants. Et le soir du 18 juin, au lieu de célébrer ses noces avec Hefner, Crystal en fêtait plutôt l'annulation avec des amis, dans une boîte de nuit de Hollywood. Holly Madison, ancienne amie de Hefner, qui a déjà été en vedette dans la série télévisée THE GIRLS NEXT DOOR, produite par PLAYBOY, n'a pas apprécié le comportement de Crystal Harris. Selon elle, celle qui devait devenir la troisième épouse de Hefner, aurait dû se garder une petite gêne !
Le "hic" dans cette histoire, c'est que le numéro de juillet de PLAYBOY était déjà imprimé et distribué quand le projet de mariage entre Harris et Hefner a avorté... En première page du fameux magazine on présentait officiellement la nouvelle Madame Hefner, presque totalement nue, bien entendu ! Qu'à cela ne tienne, les responsables de la publication ont envoyé des auto-collants aux marchands de revues pour qu'ils coiffent le magazine de la mention "the runaway bride" ("l'épouse qui a déserté" !). Par la suite, Crystal, qui a déjà étudié en psychologie à l'université San Diego State, a rencontré Hugh afin de lui remettre la bague de fiançailles (un diamant de $ 90 000 !) qu'il lui avait offerte. Bon prince, Hefner lui a dit de la garder, tout comme la voiture de luxe de marque Bentley qu'il lui avait aussi donnée. Par contre, le vieil homme a été soulagé de récupérer Charles, le chien du couple, dont il s'ennuyait énormément. Même s'il ne comprend pas pourquoi sa dulcinée a rompu sa promesse de mariage, Hefner a déclaré que lui et Crystal demeuraient des amis proches.
Somme toute, Hefner a pris cette déconvenue avec philosophie, en se disant que le célibat était peut-être sa meilleure option. Pour se consoler, il a invité deux autres superbes femmes à le rejoindre dans son riche domaine. Il s'agit de Anna Sophia Berglund et de la franco-ontarienne (Canada) Shera Béchard, dont il dit qu'elle est désormais sa nouvelle copine. En apprenant la nouvelle, Crystal Harris, qui en plus d'être chanteuse est aussi mannequin et comédienne à temps partiel (apparitions à la télé dans un épisode de THE GIRLS NEXT DOOR et dans THE HILLS), a avoué être un peu vexée, mais pas surprise (!), d'avoir été remplacée si rapidement par Hefner. C'est la vie ! Et elle change tellement vite à Hollywood !
samedi 4 juin 2011
ALICIA MACHADO A BIEN PRIS SA REVANCHE SUR DONALD TRUMP...
Les réseaux sociaux, les Face Book et Twitter de ce monde, ont pris une importance démesurée ces dernières années. Un grand nombre de personnes semblent vouloir jouer à la vedette ou cherchent "à se tirer du grand" en étalant les détails de leur vie privée devant une foule "d'amis(es)" qu'ils ne connaissent pratiquement pas. Souvent, certaines révélations peuvent avoir des conséquences insoupçonnées. Votre employeur, par exemple, pourra vous congédier à cause d'une remarque désobligeante à son égard. Remarque que vous avez exprimée sur votre réseau d'amis, sans penser que votre patron pourrait en être informée. On en est venu à ignorer de précieux et sages adages comme : «La parole est d'argent, mais le silence est d'or». Ou bien : «Les paroles s'envolent mais les écrits restent».
Les vraies vedettes qui écrivent sur de tels réseaux dans le but d'accroître davantage leur popularité, ou parce que "les autres le font", peuvent encore moins écrire n'importe quoi. Prenez l'exemple de l'actrice, chanteuse, mannequin et "playmate" vénézuélienne Alicia Machado (photo ci-dessus). En "twittant" ou en gazouillant, elle a exprimé le souhait que les deux Chines fassent la paix. Tout le monde a compris qu'elle aurait plutôt dû parler des deux Corées. On ne lui a pas pardonné son erreur et l'ex-Miss Univers 1996 a été abreuvée d'insultes et de commentaires méchants. "Dinde", "conne", "ignorante", tous les mots blessants ont été employés pour la condamner. Tellement que la reine de beauté, âgée de 34 ans, a été dans l'obligation de fermer son compte twitter. Il n'y a pas si longtemps pourtant, l'ex-candidate à la vice-présidence des États-Unis, Sarah Palin, a erré elle aussi sur des points "géographiques", et ce en pleine campagne électorale. Cette gaffe ne l'empêchera pas prochainement de briguer à nouveau les suffrages, cette fois à titre de candidate à la présidence américaine. Et, après tout, pour venir à la défense de madame Machado, il y a bien deux Chines si on considère l'existence de Taïwan, une île et un état en marge de la Chine continentale ! Et les deux entités n'ont jamais eu des relations très cordiales...
Si Alicia Machado était aussi idiote que plusieurs de ses détracteurs le prétendent, elle n'aurait pas connu autant de succès en menant habilement plusieurs carrières parallèles. Car, comme elle l'a signalé en entrevues, il ne suffit pas d'être belle pour réussir dans le show business. Il faut surtout du talent, du travail acharné, une bonne préparation. Selon cette ancienne Miss Vénézuela (1995) originaire de Maracay : «la beauté est seulement un aspect d'une personne, elle est temporaire; mais votre esprit, lui, vous guide pendant toute votre vie.» C'est pourquoi elle dit que, chaque jour, elle cherche à s'améliorer intellectuellement. Cette image de femme fatale, sensuelle, sexuelle et superficielle, Alicia la traîne depuis ses dix-neuf ans, soit depuis son couronnement à titre de Miss Univers. Bien que les observateurs du déroulement de ce fabuleux concours ont certifié qu'elle avait dominé ses concurrentes, la jolie brune a été très étonnée de sa victoire. C'est quelques semaines après son triomphe qu'une controverse a éclaté au sujet de son poids. En peu de temps, elle a engraissé de vingt livres. Appelée à voyager dans plusieurs pays et bousculée par un horaire chargé, Machado a perdu ses points de repère, sa discipline et ses bonne habitudes alimentaires. Les autorités en charge du concours Miss Univers ont même songé à la déposséder de sa couronne avant qu'elle parvienne finalement à réduire un peu son embonpoint. Par-dessus le marché, entre-temps, le milliardaire Donald Trump était devenu propriétaire des droits du réputé concours de beauté. C'est lui qui devait organiser la présentation de ce prestigieux évènement l'année suivante (1997). Il va sans dire qu'il n'était guère enchanté de voir l'image de marque du concours être endommagée par les nouvelles "rondeurs" de la Miss Univers en titre. De passage à la populaire émission de radio du coloré animateur new-yorkais Howard Stern, Trump ne s'est pas gêné pour traiter Machado de "machine à manger" ("eating machine").
Loin de lui nuire et de la faire passer pour une irresponsable, ces attaques et cette controverse ont bien servi Alicia en attirant l'attention sur elle. Toute cette publicité l'a aidée à se faire connaître et à se distinguer du "lot" des autres gagnantes de concours de beauté. D'un seul coup, beaucoup de portes se sont ouvertes devant elle : offres pour participer à des séries télévisées, des télé-réalités, des émissions de variétés, des romans savons, des films... Des agences de mannequins lui font des propositions, tout comme des patrons de magazines qui désirent voir ses photos embellir leurs revues et leurs calendriers. On l'invite même à enregistrer un album de chansons. Soudain, comme par enchantement, tous les projets et les rêves qu'elle avait voulu faire ou réaliser depuis son enfance, semblent devenir possibles. Ils sont à sa portée au moment même où elle devient une femme. Et quelle femme ! Ses huit années à suivre des cours de danse (commencés alors qu'elle avait à peine quatre ans), la passion pour la musique qui a enflammé son adolescence, ses brèves études en administration et en droit (abandonnées après quinze mois), ses premières expériences en tant que mannequin et ses petits rôles initiaux dans des messages publicitaires l'auront donc conduite à ce tremplin qu'est le titre de Miss Univers. Le secret de son succès : une beauté envoûtante présentée avec une touche de sensualité dépourvue de vulgarité; une présence imposante qui fait vibrer toutes les fibres de sa féminité et qui captive tous les regards qui se posent sur elle; une chaleur torride qui émane des formes voluptueuses de son corps et qui embrase les sens de tous les hommes sur son passage...
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