Née le 12 septembre 1997 à Spokane, dans l'État de Washington, Sydney Bernice Sweeney sait très tôt ce qu'elle veut faire dans la vie. À 11 ans, pré-adolescente déjà sérieuse et déterminée, elle présente un plan d'affaires quinquennal à ses parents, pour les convaincre de la laisser participer à des auditions, dans le but de devenir actrice. Deux ans plus tard, pour l'aider à réaliser son plan, ses parents déménagent la famille à Los Angeles.
Depuis son enfance, la petite Sydney a besoin de bouger. C'est déjà une hyperactive. Pour se préparer mentalement et physiquement à sa future carrière, elle forge son caractère de battante en pratiquant les arts martiaux, et participe à des compétitions de MMA,
Adolescente, elle subit tellement d'intimidation à l'école, que les forces de l'ordre doivent intervenir. Déjà, à un si jeune âge, elle est dotée d'une assez plantureuse poitrine. Est-ce la raison pour laquelle des élèves de son école l'intimident ? Ou est-ce qu'elle pense que cet aspect physique peut nuire à ses rêves de carrière d'actrice ?
Toujours est-il qu'elle est résolue à subir une réduction mammaire lorsqu'elle aura 18 ans. Sa mère l'a dissuade de cette idée, une décision qu'elle ne regrettera pas, ses seins volumineux devenant ensuite des atouts pour sa beauté, sa carrière d'actrice, ainsi que ses nombreux contrats de publicité et de mannequinat.
Après avoir passé ses premières auditions, Sydney Sweeney décroche de petits rôles à la télé pour des émissions comme : Esprits criminels, 90210, Pretty Little Liars, et Grey's Anatomy. Avec des idées claires sur la carrière qu'elle souhaite, elle suit en parallèle une formation en entrepreneuriat.
Dans Everything Sucks 2018 |
Plus tard, Sydney dira s'être sentie coupable de ces événements, et avoir ressenti l'obligation de réussir dans la vie.
Elle a déclaré : «Je savais que je ne pourrais jamais échouer parce que, je veux dire, à très grande échelle, ma famille a tout perdu» (...) «Ils ont divorcé. Que ce soit ou non à cause de notre arrivée ici, cela a certainement été un catalyseur pour cela. Je savais donc que je devais réussir d'une manière ou d'une autre pour que ce ne soit pas pour rien».
Après une série de petits rôles peu lucratifs, la jeune femme originaire de Spokane connaît enfin une percée intéressante, qui lance sa carrière, en jouant, en 2019, dans le film oscarisé de Quentin Tarantino, « Il était une fois à Hollywood » (photo ci-dessus).
La même année, elle décroche un rôle déterminant pour la suite de sa carrière : celui de Cassie Howard, (photo ci-dessous) dans la série télévisée Euphoria, de HBO. Au départ, cependant, le directeur de casting de la série, ne pensait pas qu'elle était faite pour ce rôle. Il l'avait même découragée d'auditionner.
C'est à ce moment que Sydney met en pratique sa formation en entreprenariat. Elle ne se laisse pas décourager, et prend l'initiative d'enregistrer elle-même une scène, avec l'aide de sa mère Lisa, une avocate de profession. Elle l'a soumet ensuite aux producteurs d'Euphoria, qui se laisse rapidement convaincre par son talent, et lui offre de rejoindre la série.
À 23 ans, l'année suivante, avant de prendre définitivement son élan dans sa carrière à Hollywood, Sweeney fonde sa propre société de production, Fifty-Fifty Films, avec son amoureux, l'homme d'affaires Jonathan Davino.
Ses productions ne seront pas toutes des succès au box office, mais elle a vite tiré des leçons de ce qui a moins bien marché, pour s'améliorer, et frapper ensuite de grands coups. Comme avec sa comédie romantique «Anyone But You» (photo ci-dessus), qu'elle a produite, avec un budget de 25 millions de dollars, et qui a rapporté 220 millions de dollars aux guichets.
Sa compagnie de production lui permet de contrôler sa carrière, et de produire des contenus qui lui ressemblent. C'était son objectif dès le départ. C'était entendu qu'elle ne ferait pas juste jouer. Elle allait créer, diriger, décider. Visionnaire dès le début !
Même sur les plateaux de tournage, où elle n’est qu’une simple actrice et non productrice, elle reste active et s’investit pleinement dans la production aux côtés des cinéastes et réalisateurs. C'est son penchant perfectionniste qui ressort. Elle explique : «J'ai vraiment du mal à m'asseoir sur le plateau, sur une chaise. Je veux juste demander : quel est le budget ? Quel est notre élément de campagne ? Où pouvons-nous améliorer les choses ?».
Dans l'industrie cinématographique, on a appris à la connaître, et à respecter son bon jugement, et son intelligence. Ses interventions directes, lors des réunions de production, sont perçues non comme de l'insolence, mais comme des contributions judicieuses, au travail d'équipe.
À ce sujet, Paul Feig, le producteur et réalisateur du film «The Housemaid» (photo ci-dessus), a raconté qu'un jour, il avait décidé de supprimer une scène d'un spectacle devant se filmer à Broadway, parce qu'on demandait trop d'argent pour rendre disponibles les lieux. Le coût trop dispendieux n'entrait pas dans le budget du film.
Sydney Sweeney est intervenue et a insisté pour garder cet emplacement, pour cette scène, en expliquant à Paul Feig qu'il était essentiel pour le contexte et la compréhension du film. Elle a personnellement pris l'initiative de solliciter une augmentation du budget du film, auprès de la compagnie Lionsgate, qui en assurait le financement. Ce qu'elle a obtenu, pour préserver cet important lieu de tournage de Broadway.
Ce n'est qu'un exemple qui illustre sa grande confiance en son pouvoir de persuasion et de négociation. C'est une partie intégrante de sa manière de procéder, de sa vision stratégique.
Elle précise : «Je réfléchis vraiment à tout ce que je fais et à chacun de mes mouvements. Il n'y a rien que je fasse qui soit le fruit du hasard, mais je suis aussi très flexible avec les mouvements qui doivent être faits. C'est important. Cette industrie, c'est comme jouer aux échecs».
Révélée comme une actrice talentueuse dans "Euphoria" et "The White Lotus" (photo ci-dessus), elle a ensuite interprété des rôles profonds, marqués par un mélange de vulnérabilité et de rage intérieure. Elle aime tellement son métier qu'elle n'a pas l'impression de travailler quand elle tourne des films ou des séries de télévision. C'est pourtant un bourreau de travail. Le fait ou l'idée de prendre des jours de congé la rend anxieuse.
Avec tous les projets sur lesquels elle travaille présentement, et ceux qu'elle planifie, n'importe qui pourrait être débordé et tracassé. Pas elle. Elle n'en a jamais assez : que ce soit des projets de films, d'émissions de télé, de publicité, ou de mannequinat.
À ce moment dans sa vie, elle réalise les rêves qu'elle faisait déjà à douze ans. Elle en redemande. Même si elle ne peut accepter tous les contrats qu'on lui offre, à coups de millions de dollars. Sinon elle dit qu'elle serait présentement "bookée" pour trois ou quatre ans d'avance. Elle préfère garder une place libre dans son agenda, au cas où se présenterait une offre vraiment géniale, qu'elle ne pourrait pas refuser.
Sydney était fiancée à son associé de Fifty- Fifty Films, Jonathan Davino. Elle devait même l'épouser cette année. Mais elle sentait que ce n'était plus la chose à faire. En mai dernier, elle a donc décidé de rompre avec lui. Pas parce qu'ils ne s'aimaient plus, mais parce qu'elle voulait se consacrer entièrement à sa carrière, qui est en plein essor.
Sur le plan personnel, elle dit se redécouvrir, après cette décision de redevenir célibataire. Et dans ses rares temps libres, elle préfère rendre visite à sa famille dans l'Idaho, ou accueillir ses amis dans son complexe de 13½ millions de dollars, en bord de mer, en Floride, où elle dispose d'une salle dédiée aux arts et à l'artisanat. Un autre de ses passe-temps est les automobiles vintage, et la mécanique (photo ci-dessus).
En tant qu'actrice, son corps est son principal outil de travail. Et quel magnifique corps possède cette ravissante, séduisante, et très sexy Sydney Sweeney ! D'ailleurs, on lui a reprochée d'en abuser, en étant outrageusement opportuniste. En particulier, dans deux publicités qui ont déclenché des controverses, qui ont fait, -et qui font encore-, beaucoup de bruit !
La première l'a mise en vedette dans des commerciaux pour la marque de jeans American Eagle (vidéo ci-dessus). On la voit vêtue d'une paire de jeans et d'un chemisier moulant, très sexy. Dans le texte des publicités en question, on fait un jeu de mots entre "jeans" et "genes" (allusion aux superbes gênes qui font la beauté de Sydney).
Or, les critiques et les accusations ont inondé les médias sociaux au sujet de cette "apparente démonstration" de racisme, suggérant la supériorité de la race caucasienne (suprémacisme). Une sorte d'eugénisme qui serait reliée à la propagande nazie. Un sensationnalisme alarmant, basé sur l'hypersexualité.
Le débat a enflammé les réseaux sociaux, avec des discussions animées sur les intentions de la marque, et l'interprétation des publicités.
La compagnie American Eagle a défendu ses publicités contestées, en disant qu'elle ne faisait pas de discrimination. «De superbes jeans», a-t-elle précisé, «vont bien à tout le monde». Pourtant, quelques temps après, devant le tollé, la célèbre marque a supprimé la publicité qui parlait de génétique...
Ensuite, en mai 2025, les savons Dr. Squatch (vidéo ci-dessus) ont lancé une gamme de savons exfoliants appelée «Sydney's Bathwater Bliss», qui, selon la marque, était fabriquée avec une touche de la vraie eau usagée du bain de Sydney Sweeney. Encore une fois, les critiques se sont déchaînées contre ce qu'ils considèrent des publicités suggestives, et de la provocation narcissique déplacée, de la part de l'opportuniste actrice et entrepreneure.
Mais Sydney Sweeney se moque de tout ce tapage médiatique, et de ces controverses. Ça fait même son affaire. Plus on parle d'elle, plus les demandes affluent, pour d'autres publicités du même genre.
Certains observateurs ont même supposé -ou espéré- que ces controverses mettraient un terme à la carrière de Sweeney. Or, cela a eu l'effet inverse. Sydney n'a jamais été aussi occupée. 2025 est son année la plus chargée à ce jour, avec la sortie du western «Americana», de l'épopée de survie «Eden», et du drame mère fille «Echo Valley».
En décembre, elle, et Amanda Seyfried, jouent dans «The Housemaid», basé sur le roman à suspense du même nom, de l'auteure Freida McFadden. Sydney a également terminé le tournage de son rôle principal dans «Christy», un biopic sur la boxeuse Christy Martin. Le film a été présenté en première mondiale au Festival International du Film de Toronto 2025, et sortira en salles le 7 novembre 2025.
La populaire actrice serait aussi pressentie pour le rôle principal du remake de «Barbarella». Il faut dire qu'elle a le physique de l'emploi !
Ce qui est certain, c'est qu'elle est devenue la porte étendard de plusieurs marques de prestige, comme : Laneige (baume à lèvres), les articles en cuir Miu Miu, le shampooing Kérastase, le Samsung Galaxy 25 Edge, le maquillage Armani Beauty, les glaces Baskin Robbins, Bai's Wonder Water, les chaussures Hey Dude, etc.
Grâce au magnétisme de Sydney, certaines de ces publicités de marques renommées, ont déclenché des surenchères pour leurs produits, sur le marché de la revente.
On ignore si Sydney Sweeney détient des actions de ces compagnies, mais ce ne serait pas étonnant, connaissant son flair pour les bonnes affaires.
D'ailleurs, on l'a vu cet été à Venise (photo ci-dessous), au mariage du richissime homme d'affaires, et multi milliardaire Jeff Bezos (Amazon, Blue Origin, The Washington Post, Bezos Expeditions, etc). Sweeney entretiendrait des liens d'affaires avec ce célèbre entrepreneur, un des hommes les plus riches du monde.
Quelques semaines avant le mariage, les studios Amazon MGM ont acheté «Split Fiction», l'adaptation du jeu vidéo dont Sweeney sera la productrice exécutive, et dans laquelle elle jouera. Elle serait également en train de lancer une nouvelle ligne de lingerie, qui serait soutenue par la société Coatue, qui a récemment reçu un investissement d'un milliard de dollars de Bezos, et du fondateur de la société de PC, Michael Dell.
Sydney refuse de confirmer ces associations avec le puissant et influent Bezos. Mais on sait que c'est avec de l'argent que l'on fait de l'argent, et que la fortune de Sweeney atteint déjà 40 millions de dollars u.s.. On sait également que «le sexe est un bon vendeur» !
Les revenus de la blonde actrice ont explosés au cours des deux dernières années. Des 65 000 $ qu'elle a reçus pour «Reality» en 2023, Sydney a gagné deux millions de $, la même année, pour «Anyone But You». Son rôle pour «The Housemaid» lui a rapportée 7½ millions de $. En l'espace de deux ans, elle est devenue l'une des actrices les mieux payées de sa génération.
Elle serait sur le point de signer une entente de 64 millions de dollars, pour un film à super budget de Bollywood, qui serait tourné l'an prochain, à New York, Paris, Londres et Dubai.
IMAGE CORPORELLE
L'image corporelle que Sydney Sweeney met en avant dans ses publicités, ses promotions de films, ou encore lors des galas et présentations dans le milieu du show-business, a suscité de nombreux débats, tout au long de sa carrière. Elle a souvent été accusée d'exhibitionnisme, lors de ses apparitions sur les tapis rouges.
Elle a répondu : «Surtout quand il s'agit de photos sur le tapis rouge et qu'elles sont du genre "Sydney Sweeney montre son buste", ou "Sydney Sweeney porte une robe scandaleuse", je me dis, "je porte exactement la même robe que quelqu'un d'autre porterait ! J'ai juste des seins". Et si quelqu'un d'autre la portait, il se dirait : "Oh, c'est si élégant et de bon goût". Ce n'est pas parce que j'ai des seins que ça change».
L'actrice d'Euphoria, qui mesure 5 pieds, 3 pouces ½ (1,61 mètre) est devenue une adepte de la positivité corporelle. On l'a dit, au lycée, elle se sentait mal à l'aise, à propos de la forte taille de ses seins. Elle avait l'intension de les faire refaire. Aujourd'hui, elle avoue, en parlant de ses seins non réduits : «...je suis tellement contente de ne pas l'avoir fait. Je les aime bien. Ce sont mes meilleurs amis».
Adolescente, gênée, elle les cachait pudiquement. Mais à l'âge adulte, elle a pris confiance en elle, et cela a changé ses perspectives. Devenue féministe, Sweeney affirme : «Je veux montrer aux filles que c'est incroyable, beau, et stimulant, d'avoir le corps que nous avons».
Sydney a même tourné en dérision l'attention et la fixation que les gens ont sur sa généreuse poitrine. Lors d'une apparition au show télé de fin de soirée "Saturday Night Live", elle est arrivée sur le plateau avec un sweatshirt sur lequel était écrit : «Désolé pour avoir de super seins et de bonnes opinions».
Lors de l'entrevue qui suivi, elle a déclaré, en blaguant : «La plus grosse idée fausse à mon sujet, c'est que je suis une blonde stupide avec de gros seins. Mais je suis une brunette naturelle !» a-t-elle insisté en riant de cette absurdité !
C'est une simple question de montrer les atouts qu'elle a, d'exploiter un potentiel. Elle a ajouté : «Je trouve l'autonomisation en acceptant le corps que j'ai. C'est sexy et fort, et je ne pense pas qu'il y ait quelque chose de mal à cela. Mon corps ne définit pas qui je suis».
Sweeney dénonce le sexisme, et l'objectification de son corps, notamment en soulignant le double standard qui existe, entre la façon dont les corps masculins et féminins sont perçus dans les médias. On l'a blâme de trop montrer sa poitrine, alors qu'on ne dit rien quand de beaux acteurs exhibent leur torse musclé en public. Pourquoi une telle différence ? Selon elle, c'est du sexisme.
Sydney Sweeney représente une combinaison rare d'intensité artistique et de stratégie entrepreneuriale. Un mélange unique de beauté, d'élégance, de bon goût, d'énergie, et d'indépendance d'esprit, qui se retrouve rarement à Hollywood. Elle est sans aucun doute une actrice à surveiller de près.
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