Cette année, l'inde en a particulièrement souffert... Il y a deux ans c'était l'Afrique du Nord qui devait l'endurer. Puis ce fut au tour des États-Unis d'être touchés. À ce temps-ci de l'année, la canicule ou les vagues de chaleur accablantes, finissent par affecter des gens un peu partout sur la planète. Et avec le phénomène du réchauffement climatique, nous ne sommes pas prêts d'y échapper dans le futur.
Dans plusieurs villes autour du globe les températures peuvent atteindre jusqu'à 106 ° F (40 ° C) et le fort taux d'humidité empire encore plus la chaleur ressentie. Les morts attribuables à la canicule se comptent par dizaines, voire des centaines, dans certaines régions. Les gens, incommodées par la chaleur extrême, vont au cinéma, dans les musées, dans les centres d'achat climatisés ou empruntent plusieurs fois le métro, pour trouver un peu de fraîcheur.
L'autre moyen pour fuir la "fournaise" des grandes villes, où on peut faire cuire un oeuf sur l'asphalte des stationnements ou sur la tôle brûlante des voitures, c'est de courir à la plage et s'immerger sous l'eau. Les parcs où il y a des fontaines ou des jets d'eau sont aussi fort populaires.
Comme si cette situation, qui perdure souvent de façon inhabituelle, n'était pas suffisante, la chaleur très humide rencontre parfois des masses d'air plus froid, ce qui, à certains endroits, provoque des tempêtes de vent ou des orages courts, mais violents. Résultats ? Des arbres ou des branches cassés touchent des fils électriques, ce qui cause des pannes de courant, et bien d'autres ennuis. Sans électricité, pas moyen de faire fonctionner l'air climatisé pour combattre la vague de chaleur.
Les personnes qui travaillent dehors, ou dans des endroits déjà chauds d'avance, comme les boulangeries, sont parfois à la limite de l'évanouissement. D'autres se procurent des cubes de glace, et font fonctionner un ventilateur derrière, pour se rafraîchir.
Mais il n'y a pas que des désagréments causés par de telles canicules. Les badauds qui fréquentent les plages peuvent en effet se rincer l'oeil, avec toutes ces jolies filles en bikini, qui, avec leurs courbes superbes, changent diamétralement la topographie de ces lieux...normalement plats ! Mais attention messieurs, à trop regarder ces beautés presque nues, vous risquez d'être frappés par un coup de chaleur d'un autre genre, ou...par votre conjointe, si elle vous accompagne sur la plage !
Hum... Ne nous laissons pas emporter ! Les créatures de rêve sont de moins en moins nombreuses sur ces étendues de sable chaud. Par exemple, aux USA, l'obésité et le diabète de type 2 font de plus en plus de ravages. Ce sont des montagnes de graisse et de cellulite qui envahissent plutôt les berges des lacs ou le bord des océans.
Après la création du bikini en 1946, par l'ingénieur français Louis Réard, (voir à ce sujet mon blogue BIKINI AND POM POM GIRLS -www.bikiniandpompomgirls.blogspot.ca-) ces minuscules costumes de bain ne furent pas adoptés par tout le monde. Bien au contraire ! La religion et les bonnes moeurs de l'époque condamnaient ou restreignaient son usage. À la fin des années 1940, seules les femmes appartenant à la classe supérieure de la société, le portaient parfois. Il était alors inconvenant, voire scandaleux, de dévoiler autant son corps, surtout...le nombril !
Plus tard, dans les années 1950 et 1960, certains esthètes ont fait campagne pour que le bikini soit réservé uniquement aux femmes possédant une belle silhouette (les Belles à Croquer, quoi !).
De nos jours, la promotion d'un tel idéal serait impossible. Le bikini est devenu, dès les années '60, un symbole de la libération de la femme. Sa popularité se constate dans le chiffre des ventes qui atteint plus de 820 millions de dollars par année... Sans compter le surplus de crème à bronzer nécessaire pour protéger toute cette peau mise à nue, surtout quand la vague de chaleur s'abat...
Dans ce temps-là, mieux vaut faire comme Jessica (photo ci-dessus) et chercher de l'ombre pour prendre une petite douche d'eau froide...