Ces dernières années, la profession de mannequin féminin a commencé à changer. On voit un peu moins de modèles, à peine sortie de l'adolescence, affichant une silhouette super svelte, très maigres, frôlant l'anorexie...
Depuis la dernière décennie, les mouvements féministes ont dénoncé les exigences corporelles abusives et discriminatoires des riches producteurs de l'industrie de la mode, à l'endroit de ces jeunes femmes victimes d'une forme détournée d'exploitation qui les oblige à faire des sacrifices, et à observer une dure discipline, afin de respecter des standards physiques très stricts dont dépend leur emploi et leur carrière.
Peu à peu, petit à petit, les designers accordent des contrats à des mannequins "hors normes", de taille "forte", pour défiler dans leurs parades de mode. Une mode et des vêtements qui peuvent convenir à la morphologie de beaucoup plus de femmes. Pas seulement les grandes et minces...
La top modèle allemande Jordan Carver a pu bénéficier de cette évolution des mentalités des créateurs de mode, à ses débuts dans le métier, il y a une douzaine d'années. Elle a ainsi pu faire son entrée et percer rapidement dans ce milieu pourtant très sélect, qui, selon les standards d'avant, lui aurait été interdit.
Après avoir quitté un emploi de gérante d'hôtel, qui ne l'intéressait plus, Carver s'était déniché une place de maquilleuse dans une agence française oeuvrant dans le domaine de la mode. Côtoyant des mannequins à la silhouette "taillée au couteau" elle ne songeait même pas à devenir une des leurs. Elle ne croyait pas avoir le physique de l'emploi.
Jusqu'à ce qu'un photographe, qui travaillait dans les studios de l'agence, la remarque et lui affirme qu'elle avait un excellent potentiel en tant que modèle.
Remarquez que, lorsqu'on la regarde de dos, cette jolie femme, née Ina-Maria Schnitzer (de son vrai nom), près de Munich, le 30 janvier 1986, semble entrer dans les standards traditionnels du mannequinat : taille fine, petit fessier, longues jambes, ensemble bien proportionné. Une physionomie semblable à tous les top modèles célèbres.
C'est lorsqu'elle se retourne que la "différence" saute aux yeux ! Oubliez les filles maigrichonnes, au buste minuscule, qui paradent généralement sur les catwalks. Jordan Carver arbore une poitrine énorme aux dimensions disproportionnées par rapport à ses autres mensurations (43-24-35 en pouces, ou 109-60-89 en centimètres).
Le plus drôle c'est qu'au début de son adolescence, cette fille, du genre "tomboy", faisait rire d'elle parce qu'elle avait de tout petits seins. Selon ses propres dires, elle ressemblait à un "petit poulet"...
Cependant, vers l'âge de 14-15 ans, son buste explose ! Mais, considérant que les poitrines plantureuses et volumineuses étaient "courantes" du côté féminin de sa famille, Ina-Maria ne fut pas vraiment surprise de voir se développer autant et si "généreusement" cette partie de son corps.
Rendue à l'âge adulte, la jeune femme allemande, aujourd'hui mère d'un garçon de quatre ans, portait des brassières de grandeur "E". Mais elle n'était pas encore satisfaite ! C'est alors qu'elle recours à la chirurgie plastique pour se payer, entre autres interventions, une augmentation mammaire qui nécessitera ensuite des soutiens-gorge de taille HH (ou JJ, selon certaines rumeurs !).
Il va sans dire qu'avec de tels "attributs", Jordan Carver ne passe pas inaperçue ! Les hommes se retournent sur son passage, et les femmes en sont jalouses ! Cet imposant buste deviendra sa "marque de commerce" et la fera également remarquer par les agences de mannequins. On comprend pourquoi on aura souvent recours à ses services pour des photos en bikini ou en lingerie fine.
Surprendre, déroger aux canons de beauté habituels, plaît aux gens de l'industrie, ainsi qu'aux agences de publicité (elle est porte-parole pour certaines marques commerciales), aux magazines, et aux médias télévisuels.
Très rapidement, Jordan Carver réalise que son sex-appeal est très "vendeur". Elle devient sa propre entreprise et apprend comment se mettre en valeur (marketing).
Elle quitte l'Allemagne pour les États-Unis (Californie) pour exploiter ce filon. Les contrats s'accumulent : Redcom, Zoo magazine, Haute Shop LA, COBRA, ALUFEM, Slitz, Playboy, Bild magazine.
La télé la réclame aussi. Elle fait de nombreuses apparitions au petit écran, dans des séries comme "Taff", au "WGN Morning News", à TMZ, et dans la télé-réalité "Wild Girl in High Heels Through Africa.
Le grand écran l'appelle également. Elle tourne dans "Who killed Johnny". Carver a d'ailleurs de nouvelles ambitions à titre d'actrice même si, présentement, c'est son "rôle" de mère qu'elle préfère et privilégie avant tout.
Elle est discrète en ce qui concerne sa vie amoureuse. On ne lui connaît que des relations éphémères et elle refuse de révéler l'identité du père de son enfant. Elle dément les rumeurs voulant qu'elle soit lesbienne. Si elle n'a pas d'homme dans sa vie, du moins pour l'instant, c'est à cause de son métier, de sa réputation de sex-symbol, et parce que, selon ses dires, aucun conjoint ne supporterait de voir tous ces mille prétendants qui lui tournent sans cesse autour...
Elle connaît des hauts et des bas en début de carrière, mais cette travailleuse acharnée, au fort caractère, fait preuve de persévérance et capitalise sur une habile utilisation des réseaux sociaux. Une stratégie qui lui rapportera gros.
Dès 2010-2011, Carver crée son propre site internet, qui sera suivi par l'élaboration de sa page Facebook (près de six millions d'abonnés maintenant), avant de se retrouver sur Instagram (deux millions de fans actuellement) et de faire de nombreuses publications sur Twitter (200 000 followers).
Ajouter à cela sa chaîne sur YouTube (JordanCarverTV) et vous comprendrez qu'on peut voir cette multi-talentueuse femme d'affaires partout, y compris dans des vidéos de yoga où on peut l'admirer en gourou du fitness et de la saine alimentation... Deux éléments de bon ton et très à la mode chez les célébrités soucieuses de leur image de marque...
Pour augmenter son "exposition", attirer l'attention, et faire parler d'elle, Jordan Carver ne déteste pas la controverse. Elle la recherche même. C'est une autre façon de se démarquer et de réussir dans l'exigeant milieu du showbizz où les artistes qui échouent sont bien plus nombreux que ceux qui deviennent des stars. Sa fortune personnelle, estimée à deux millions de dollars, prouve que son plan d'affaires est payant et couronné de succès.
Ce succès n'est pas uniquement attribuable à son physique "remarquable". Elle le doit avant tout à sa personnalité et à ses origines.
L'arbre généalogique de Jordan Carver plonge ses racines non seulement en sol allemand mais également en territoire italien. De ses ancêtres italiens elle pense avoir hérité son tempérament passionné et son goût pour "l'amore".
D'autre part, si elle est ponctuelle, ordonnée, et sait précisément et décidément ce qu'elle veut, elle le doit au caractère particulier de sa Bavière natale. Jordan trouve que cette "mixité" la sert bien, tout comme la bonne génétique de ses parents.
Elle s'estime chanceuse d'avoir une bonne dose de ce sang chaud, typiquement italien, et, par ricochet, elle écorche un peu ses consoeurs allemandes qu'elle décrit comme étant froides, inexpressives, coincées, et ni belles, ni sexy ! Elle semble avoir une meilleure opinion de son pays d'adoption, les États-Unis d'Amérique...
Voici quelques "looks accrocheurs" de l'irrésistible top modèle Jordan Carver !